
Dacia Sandero II Diesel 1.5 dCi : Performances et Efficacité
Elise MarcillePartager
Spécifications techniques
Moteur
Diesel 1.5 dCi 4 cylindres
Puissance
75/90 ch
Couple
200/220 Nm
Consommation mixte
3.8 L/100km
Volume coffre
320 litres
Production
2012-2020 années
Découvrez la Dacia Sandero II Stepway 1.5 dCi en vidéo
Évaluation de la fiabilité
Points forts et points faibles
Points forts
- Consommation très économique (3,8L/100km en cycle mixte)
- Excellent rapport qualité/prix
- Fiabilité générale du moteur 1.5 dCi éprouvé
- Entretien accessible et pièces abordables
- Volume de coffre généreux (320 litres)
- Bon comportement routier sur longue distance
- Longévité du moteur (potentiellement +300 000 km)
Points faibles
- Encrassement fréquent des injecteurs
- Problèmes de démarrage à froid
- Insonorisation limitée, notamment à haute vitesse
- Finitions intérieures de qualité moyenne
- Équipements de confort/sécurité limités en entrée de gamme
- Vibrations parfois présentes au ralenti
- Rappels sporadiques liés au système d'alimentation
Coûts d'entretien
Témoignages utilisateurs
"Ma Sandero 1.5 dCi 90ch est une excellente compagne de route. Consommation remarquable de 4,2L/100km en usage mixte. J'ai cependant dû faire nettoyer les injecteurs à 90 000km suite à des à-coups moteur. L'entretien est très accessible et les pièces abordables. Je la recommande pour son excellent rapport qualité/prix malgré quelques finitions perfectibles."
"Voiture économique à l'achat comme à l'usage avec ses 4L/100km en moyenne. Les points négatifs concernent l'insonorisation très moyenne et quelques soucis de démarrage par temps très froid. Le confort est correct mais pas exceptionnel. La fiabilité est bonne mais j'ai eu un problème de capteur de pression qui a provoqué un passage en mode dégradé."
"Plus de 200 000km au compteur et toujours aussi vaillante ! J'ai eu quelques soucis d'injecteurs à 160 000km mais une fois réglés, tout est rentré dans l'ordre. La consommation reste stable autour de 4,5L/100km malgré l'âge. Pour le prix, c'est imbattable. J'ai seulement dû remplacer l'embrayage, la distribution et quelques pièces d'usure normale. Un vrai tank économique !"
Comparaison avec la concurrence
Modèle | Consommation (L/100km) | Prix neuf (€) | Fiabilité (/10) | Entretien |
---|---|---|---|---|
Dacia Sandero II 1.5 dCi | 3.8 | 11 900 - 14 500 | 7.0 | Économique |
Renault Clio IV 1.5 dCi | 3.9 | 16 500 - 19 500 | 7.5 | Modéré |
Peugeot 208 1.6 BlueHDi | 3.6 | 17 500 - 20 500 | 6.5 | Modéré |
Ford Fiesta 1.5 TDCi | 3.7 | 16 000 - 19 000 | 7.0 | Modéré |
Volkswagen Polo 1.4 TDI | 3.8 | 18 500 - 21 500 | 8.0 | Élevé |
Courbe de fiabilité par kilométrage
Analyse détaillée des problèmes connus
D'après les retours d'expérience et les sources spécialisées, la Dacia Sandero II équipée du moteur 1.5 dCi présente plusieurs points d'attention qui méritent d'être soulignés :
1. Encrassement des injecteurs - Ce problème représente l'une des principales préoccupations des propriétaires. Selon Automobile Magazine, l'utilisation prolongée de carburant de qualité médiocre peut entraîner un encrassement prématuré qui se manifeste par des à-coups moteur, des pertes de puissance et une consommation accrue. Un nettoyage des injecteurs est généralement recommandé entre 80 000 et 100 000 km.
2. Problèmes de démarrage à froid - Particulièrement en hiver, certains propriétaires rapportent des difficultés au démarrage. D'après les discussions sur les forums Caradisiac, ce phénomène peut être lié à la bougie de préchauffage ou à un problème de batterie sous-dimensionnée pour les conditions hivernales rigoureuses.
3. Embrayage fragile - Sur certains exemplaires, l'embrayage peut montrer des signes de faiblesse relativement tôt, parfois dès 80 000 km. Cette usure prématurée se manifeste par un patinage ou une dureté progressive de la pédale.
Recommandations d'entretien essentielles
Pour maintenir votre Dacia Sandero II 1.5 dCi en bon état de fonctionnement, certaines précautions s'imposent :
Utiliser un carburant de qualité - Pour limiter l'encrassement des injecteurs, privilégiez les stations-service réputées et utilisez périodiquement des additifs nettoyants spécifiques pour moteurs diesel.
Respecter scrupuleusement les intervalles d'entretien - Le remplacement du filtre à huile et la vidange doivent être effectués tous les 15 000 km ou une fois par an. Le filtre à carburant doit être changé tous les 30 000 km pour éviter les problèmes d'alimentation.
Surveillance de la distribution - Le changement de la courroie de distribution est recommandé autour de 120 000 km ou tous les 6 ans, bien que Dacia préconise parfois des intervalles plus longs. Il est préférable d'anticiper ce remplacement pour éviter une rupture qui endommagerait gravement le moteur.
Si vous êtes intéressé par d'autres modèles Dacia, vous pourriez consulter notre analyse de la Dacia Sandero II Stepway Essence 0.9 TCe pour comparer les deux motorisations.
Performance et confort
La Dacia Sandero II équipée du moteur 1.5 dCi offre des performances adaptées à une utilisation polyvalente. Avec ses 90 chevaux (dans sa version la plus puissante), elle délivre suffisamment de puissance pour une conduite sereine au quotidien. Le couple généreux de 220 Nm disponible à bas régime facilite les reprises et procure une certaine souplesse d'utilisation appréciable en ville comme sur route.
En matière de confort, la Sandero propose un compromis correct sans atteindre l'excellence. La suspension absorbe convenablement les irrégularités de la route mais peut se montrer ferme sur les défauts importants. Comme le montre cette vidéo témoignage d'un propriétaire, l'insonorisation reste le point faible de cette citadine, avec une présence marquée des bruits aérodynamiques et mécaniques à vitesse élevée.
Témoignage d'un propriétaire de Sandero 1.5 dCi
Équipement et technologie
La dotation technologique de la Sandero II dépend fortement du niveau de finition choisi :
Les versions d'entrée de gamme (Access) se contentent du strict minimum avec notamment l'absence d'autoradio et de climatisation. Les finitions intermédiaires (Ambiance) ajoutent la climatisation manuelle, une radio MP3 avec commandes au volant et des lève-vitres électriques avant.
Il faut opter pour les versions haut de gamme (Lauréate) pour bénéficier du système multimédia Media Nav avec écran tactile 7 pouces, navigation GPS et compatibilité Bluetooth. Cette finition intègre également la climatisation, les vitres électriques, le régulateur de vitesse et des jantes alliage.
La version Black Line, comme celle présentée dans cet essai vidéo, propose une présentation extérieure plus valorisante avec des éléments de carrosserie spécifiques et un équipement enrichi.
Pour ceux qui recherchent une alternative au segment premium avec un budget plus serré, notre article sur la fiabilité de l'Audi A1 1.6 TDI peut offrir une perspective intéressante pour une comparaison entre ces deux approches très différentes du marché.
Conclusion
La Dacia Sandero II 1.5 dCi s'affirme comme un choix rationnel et économique pour les conducteurs privilégiant l'aspect pratique et budgétaire à l'image de marque ou aux technologies de pointe.
Cette citadine présente un excellent rapport qualité/prix tant à l'achat qu'à l'usage, avec une consommation particulièrement maîtrisée qui en fait une alliée des gros rouleurs. Le moteur 1.5 dCi, bien que non exempt de défauts, bénéficie d'une conception éprouvée et d'une fiabilité globalement bonne quand l'entretien est correctement suivi.
Les points faibles résident essentiellement dans l'insonorisation limitée, les finitions intérieures basiques et quelques problèmes récurrents comme l'encrassement des injecteurs. La simplicité technique constitue paradoxalement un atout en termes de robustesse et de coût d'entretien. Les révisions et réparations sont généralement accessibles et les pièces détachées abordables.
En définitive, la Dacia Sandero II Diesel 1.5 dCi représente une option pertinente pour ceux qui recherchent un véhicule sans prétention mais efficace, économique à l'usage et présentant un coût de possession parmi les plus bas du marché. Elle s'adresse principalement aux conducteurs pragmatiques qui privilégient la rationalité à l'émotion.